OM : Montpellier, son rôle de leader, les ratés défensifs… Amir Murillo fait le point en conférence de presse

OM : Montpellier, son rôle de leader, les ratés défensifs… Amir Murillo fait le point en conférence de presse
- L’OM est 3ème de Ligue 1.
- Marseille défiera le Montpellier HSC au Vélodrome ce samedi.
- Amir Murillo est l’un des cadres du club.
Par Olivier Halloua | 1:10 PM GMT+2
A la veille du duel décisif face au Montpellier HSC, Amir Murillo s’est présenté en conférence de presse. L’international panaméen a balayé tous les sujets chauds de l’actualité de l’OM notamment autour des défaites récentes.
Résumé de la conférence de presse d’Amir Murillo
Sur les résultats récents
C’est difficile. Nous somme une équipe qui veut tout gagner. On n’a pas pu le faire. Je pense que l’analyse est de rester unis. On veut aller en Ligue des Champions. Il faut penser à Montpellier puis aux autres matchs.
Sur les buts encaissés récemment
C’est un thème difficile. Moi qui suis défenseur, je ne veux pas en encaisser autant. On a eu beaucoup d’absents. Certains jouent à ce poste mais ne sont pas défenseurs. C’est difficile pour eux parfois. On doit s’améliorer dans cette zone défensive et cette ligne qui fait défaut. On a travaillé chaque jour, on essaye d’être plus proches les uns des autres. Luiz Felipe est disponible, il apportera son expérience et son jeu défensif.
Sur les nombreux changements en défense
Comme j’ai dit, au final, nous sommes un groupe uni. Les coéquipiers qui doivent jouer à d’autres postes font le max. Il y a des absents, c’est compliqué oui. Le positionnement de ces joueurs rend cela difficile mais ils ont fait de bonnes choses pour s’adapter.
Son poste préféré ?
Tout au long de ma carrière, j’ai joué à beaucoup de postes. Je suis arrivé comme latéral, j’ai joué central droit, piston gauche et central gauche. Je pense que je suis le meilleur comme latéral droit.
Quid de sa blessure récente ? A 100% ?
C’est vrai qu’une blessure ça nous enlève du rythme. Après cette blessure, j’ai joué que deux matchs. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau, j’essaye de l’être pour la fin de saison.
Montpellier, match piège ?
Le match est très important. On a dans nos têtes l’objectif qui est de gagner. Cela dépend uniquement de nous, tout le monde est très clair sur ça. On a besoin des supporters, qu’ils soient derrière, qu’ils aient leur cœur derrière nous. On donnera tout pour nous.
Pourquoi cette chute de résultats ?
Je pense honnêtement qu’on a eu une baisse de régime. Je ne pourrais pas l’expliquer. On s’entraîne bien et on prépare tout bien pour les matchs. On a eu des résultats qui nous surpris nous-mêmes. Cela dépend que de nous. Nous n’avons aucun doute, on a de l’anxiété peut-être. Sur le terrain, on ne fait peut-être pas assez ce qu’il faut. On essaye de faire le plan pour avoir les trois points. L’autre équipe a toujours son mot à dire.
De Zerbi affirme qu’il a le plus progressé dans l’équipe, dans quels domaines ?
Personnement, j’ai beaucoup progressé sur le positionnement avec ou sans le ballon. J’ai progressé sur ça le plus. Je viens d’un autre championnat bien différent dans ce domaine. C’est la différence avec mes coéquipiers oui je pense.
Contre-pressing pas assez efficace ?
Oui, je pense qu’on doit s’améliorer défensivement et collectivement. On doit continuer travailler. On doit faire ce contre-pressing pour récupérer le ballon. Nos rivaux essayent de contrer ça par rapport à cet aspect. Je suis un défenseur et je veux terminer avec un clean-sheet. Donc il faut s’améliorer là-dessus.
Relation avec De Zerbi ?
La relation est très bonne. On est tous très unis avec notre objectif d’aller en Ligue des Champions. Je pense que c’est un coach qui veut beaucoup de mouvements et qui donne beaucoup de consignes. On le voit sur le terrain. C’est un gagnant, il veut nous inculquer cela. On essaye de le montrer sur le terrain.
Leader du vestiaire selon De Zerbi, mérité ?
Je ne savais pas qu’il avait dit ça. Je pense que honnêtement il y a beaucoup d’expérience dans le vestiaire. Certains ont de très grandes carrières et nous parlent. On essaye de rester unis. Je trouve cela surprenant parce que je viens d’un autre championnat et d’un pays pas très football. C’est bien pour moi. Cela me permet de parler dans le vestiaire, d’aider si je le peux. Du plus vieux au plus jeune, on se parle tous.
Belle dynamique au Vélodrome maintenant, pourquoi ?
On a parlé entre nous. Au début, c’était difficile. C’est là où on veut être meilleur. On connaît l’importance de gagner à la maison. C’est bien aussi à l’extérieur mais c’est mieux devant notre public. Avec tous ses supporters, on veut leur donner le sourire qu’ils rentrent chez eux heureux et en ayant vu du beau football.
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