Alors que les demi-finales de Ligue des Champions débutent mardi, la Youth League faisait office d’ouverture de rideau avec la finale de son édition 2024/25 qui se déroulait à Nyon ce lundi. Opposé à Trabzonspor, auteur d’un parcours mémorable dans la compétition, le FC Barcelone a décroché cette couronne sans trembler face aux Turcs (1-4). Une finale maîtrisée de bout en bout pour le Barça, qui devient le club le plus titré dans l’histoire de la compétition, avec trois sacres.

Les Barcelonais imposent directement leur rythme dans cette finale, et ouvrent le score sur leur première frappe de la partie. Cette dernière est signée Ibrahim Diarra, qui permet aux siens de mener après un peu plus de dix minutes. Cuenca double ensuite la mise juste avant la demi-heure de jeu. Le Barça surdomine ce choc : 2-0 à la pause.

Au retour des vestiaires, Trabzonspor se montre plus entreprenant, et il faut une intervention sur sa ligne du capitaine Hugo Alba Silveira pour empêcher les Turcs de réduire l’écart. Mais les Blaugrana réagissent aussitôt, et marquent logiquement un troisième but qu’inscrit justement Hugo Alba. Ibrahim Diarra, l’homme de cette finale, s’offre ensuite un doublé. La messe est dite, les Catalans sont sacrés, et le but de Tibukoglu pour sauver l’honneur en fin de partie n’y changera rien.

Le FC Barcelone s’impose donc (4-1) sans avoir douté une seule fois dans cette finale, et est titré pour la troisième fois de son histoire en Youth League : record absolu dans la compétition. Les notes !

Les notes du FC Barcelone vs Trabzonspor

1. A. Yaakobishvili – 6/10

Dans un début de match tranquille, Yaakobishvili reste vigilant pour s’allonger sur une frappe turque signée Çakiroglu, meilleur buteur de cette édition de Youth League. Il aura aussi su sortir parfaitement dans les pieds de Duymaz qui se présentait face à lui (85e), pour conserver un clean-sheet.

Un clean-sheet qui n’aura pas lieu, le gardien barcelonais craque peu de temps avant la fin du match (88e), battu par le coup de tête de Tibukoglu.

2. X. Espart Font – 7/10

Sur l’une des plus grosses occasions de Trabzonspor en première période, Espart Font est aspiré et permet à Bayram d’être servi dans son dos. Heureusement pour le latéral espagnol, les Turcs ne parviendront pas à réduire l’écart (38e). Quelques minutes plus tard, le Catalan est cette fois présent dans la surface adverse pour décrocher une frappe que repoussera le gardien adverse.

La deuxième période est ensuite restée sérieuse pour le latéral droit, rarement inquiété, la faute notamment à l’inefficacité offensive de Trabzonspor.

Remplacé par Alexander Dimitri Walton Valle à la 79e minute.

3. E. Kospo – 6/10

Si Trabzonspor ne se sera presque jamais illustré offensivement, Eman Kospo aura cependant été présent lorsque cela été nécessaire pour repousser le danger. Son duo avec Cuenca dans cette charnière centrale aura été parfait.

4. A. Cuenca – 8/10

Lui qui a déjà disputé un match de Ligue des Champions avec le groupe pro cette saison, a fait parler son expérience dans cette finale. C’est lui qui double la mise dans cette partie : il était resté à l’affut dans la surface de réparation pour pousser au fond des filets un ballon repoussé par Çolak sur corner (2-0, 19e). Cuenca est ensuite resté sérieux dans cette partie, lui qui comme Kospo aura profité de la faible adversité de Trabzonspor dans ce match.

5. L. Farré – 8/10

Dans un début de match solide défensivement, le latéral gauche brille également offensivement. Sur un corner de Fariñas, il est à l’origine du but de Cuenca. Landry Farré aura livré une partie sérieuse du début à la fin, faisant preuve d’un sérieux et d’une débauche d’énergie remarquables.

6. Q. Junyent – 7/10

En jambes dans ce début de match, Quim Junyent concrétise cette bonne entame avec une passe décisive pour Ibrahim Diarra sur l’ouverture du score. Cela grâce à des prises de balles qui le mettent constamment dans le sens du jeu, lui qui porte toujours le jeu vers l’avant. Des efforts poursuivis tout au long de cette finale par le Catalan, cela jusqu’à sa sortie.

Remplacé par Jan Virgili à la 59e minute.

7. B. Fariñas – 7/10

C’est lui qui est le tireur du corner à l’issue duquel sera marqué le but de Cuenca. Fariñas aura sinon été essentiel dans cette finale, toujours précieux dans l’entrejeu pour être le métronome de son équipe.

8. I. Diarra – 8,5/10

Positionné très haut sur le terrain, Ibrahim Diarra remplit ce rôle à merveille. Excellent tireur à longue distance, le Catalan le prouve en ouvrant le score d’une frappe rasante à l’entrée de la surface (1-0, 11e). Juste avant la pause, le Malien ajuste mal un centre en retrait qui aurait pu finir sur un nouveau but pour son équipe.

Diarra est ensuite proche de s’offrir un doublé au retour des vestiaires, mais bute cette fois sur Çolak. Il est ensuite, quelques minutes plus tard, passeur décisif pour Silveira. Le doublé arrive finalement pour le milieu barcelonais, qui inscrit le quatrième but de son équipe sur une frappe une nouvelle frappe millimétrée. Essentiel au milieu de terrain, Ibrahim Diarra aura été l’homme de cette finale.

Remplacé par Pedro Rodríguez Iglesias à la 80e minute.

9. A. Pradas – 7,5/10

Arnau Pradas Algaba aura mis à mal la défense de Trabzonspor tout du long de cette finale. En deuxième mi-temps, son enchaînement exceptionnel sur le côté droit est proche de permettre à Diarra de s’offrir un doublé. L’attaque catalane, dont faisait partie Pradas, aura été excellente tout au long de la rencontre.

Remplacé par Pedro Fernández Sarmiento à la 79e minute.

10. J. Hernandez – 7/10

Juan Hernandez pense inscrire le troisième but de son équipe, peu de temps après la demi-heure de jeu, mais l’intervention du VAR annulera celui-ci. L’ailier gauche barcelonais sera sinon resté remuant dans cette partie. Comme Pradas, il aura à de nombreuses reprises mis en difficulté la défense turque.

Remplacé par Tomás Noël Marqués Morera à la 71e minute.

11. H. Alba – 8/10

Le capitaine barcelonais sollicite Çolak peu avant la demi-heure de jeu, son coup de tête sur corner prenait en effet la direction du but turc. S’il n’est pas le Catalan le plus brillant offensivement, Silveira sauve cependant les siens en repoussant sur sa ligne un ballon qui prenait le chemin des filets au retour des vestiaires.

Il finit ensuite par briller dans le secteur offensif, décrochant une frappe parfaite qui vient se loger dans le petit filet droit de Çolak (3-0, 57e).

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